réflexions sur l'approche holistique

Que cache donc ce mot, holistique, qui suppose l’abord global de l’Être Humain comprenant son contexte familial, généalogique, environnemental, spatio-temporel, et pourquoi ne pas dire universel ? Explication d’une vision différente.

 

Il s’agit d’englober différents niveaux de réalité. Une vraie médecine holistique se doit de considérer aussi bien les causes que les effets, de susciter l'interaction et la synergie de tous les types de médecine tout en ayant elle-même une action rapide, efficace et en profondeur. Elle doit également posséder la capacité de déterminer à coup sûr, parmi les multiples possibilités de traitement actuellement offertes, laquelle est la meilleure et la mieux adaptée à cet instant précis pour ce patient-là.

 

Il est évident que l’approche de l’être humain, dans le cas idéal en bonne santé, comprend des aspects psychologiques, sociologiques, environnementaux et relationnels, sans que cette liste ne soit exhaustive. Il n’est pas difficile d’envisager les dérèglements qui s’installent lorsque cette santé est altérée et que les éléments constituant la vie courante prennent des importances relatives qui diffèrent de la norme usuelle en fonction du niveau d’atteinte. Ce serait bien une démarche schizophrène, totalement déconnectée de la réalité, de son contexte et de son objet que de se contenter de « réparer la machine » avant de la renvoyer dans un contexte qui a fait preuve de son inadéquation et ne peut, logiquement, faire autre chose que de la déstabiliser à nouveau.

 

Ceci ne veut aucunement dire qu'il faut être à la fois sociologue, psychologue, médecin, naturopathe, ostéopathe, et bien d'autres choses encore, pour aborder la détresse du malade. Il n'est, par contre, pas impossible d'avoir une vision claire et nette des passerelles reliant toutes les spécialités, afin de ré-harmoniser celles-ci entre elles.

 

Or, ces vingt dernières années, l'idée se fait de plus en plus claire dans toutes les disciplines scientifiques de haut niveau que l'être humain est absolument relié à son environnement, qu’il ne peut en être dissocié, et qu’il obéit aux lois fondamentales de la physique, comme tout ce qui existe dans l'univers. Nous assistons, dans le monde quantique, à une perpétuelle transformation énergie-substance-information, le concept d'énergie apparaissant comme le concept unificateur : l'information est une énergie codée, tandis que la substance est une énergie concrétisée. C'est dire que toute information présentant un écart significatif avec ce qui est supportable par le psychisme entraînera automatiquement, à plus ou moins long terme, des dysfonctionnements corporels.

 

Ceci, bien entendu, ne signifie pas qu'il faut être physicien pour aborder le soin de l'être humain, mais plutôt qu'il est indispensable d'avoir une idée générale claire de cette notion fondamentale.

 

Les mystiques et les sages savent depuis longtemps qu'il existe un champ cosmique reliant tout à tout au plus profond de la réalité, un champ qui conserve et transmet l'information. Connu par les anciens sous le nom de « champ Akashique », remis au goût du jour sous le nom de « champ morphogénétique », de récentes découvertes en physique quantique indiquent qu'il est réel et qu'il a son équivalent dans le champ du point zéro qui sous-tend l'espace comme tel. Ce champ consiste en une mer subtile d'énergie fluctuante à partir de laquelle tout émerge : atomes, galaxies, étoiles, êtres vivants, et même la conscience. Il représente la mémoire constante et éternelle de l'univers. Il détient les données de tout ce qui s'est de tout temps produit à toutes les échelles de l'univers, et nous sommes une de ces échelles, en corrélation avec toutes les autres.

 

C'est dire clairement que le maintien d'une bonne santé et d'un équilibre optimal sur les plans physique et psychique dépend non seulement de notre environnement et de la bonne réception des signaux de notre champ morphogénétique, mais aussi de tout ce qui peut troubler cette transmission, à savoir les « fausses notes » que constituent les mémoires d'événements marquants, traumatisants, pathogènes, toutes engrammées en nous, qu’elles soient personnelles ou transgénérationnelles. Par conséquent l'être humain devrait être approché comme une vaste symphonie dont les éléments fondamentalement inséparables doivent obligatoirement être écoutés en même temps et ensemble, avec un tempo qui est la pulsation même de la vie.

 

On pourrait comparer mal-être et maladie à la pointe émergée d'un iceberg dont la partie principale est constituée de traumatismes marquants, d’« accidents de la vie », qui, couplés à un environnement inadéquat, alimentent l'émergence et le maintien du trouble. Il est judicieux de se poser la question de la place d'une médecine symptomatique qui ne considère que ce dernier. La médecine moderne, symptomatique et instrumentale, peut et doit conserver une place primordiale dans le traitement de troubles graves et parfois mortels. Il faut préciser que les légendes sur l'incompatibilité entre les différentes disciplines sont des absurdités. Nous ne comptons plus les cas de rémission, guérison ou amélioration spectaculaire grâce à la synergie des médecines allopathique, homéopathique et énergétique, y compris dans des maladies gravissimes.